Re-re-re-re-re-retour
Mes chers lecteurs,
VdG vient bel et bien de vivre deux semaines de silence ininterrompu, coincé que j’étais entre mon travail et l’absence d’envie d’écrire.
Pas envie d’écrire ? Voir les banques tomber une par une, voir les politiques littéralement impuissants face à cette hécatombe, voir tout un système, un paradigme économique remis en cause m’a laissé pantois.
Ce qui nous arrive est unique. Et c’est énorme.
C’est énorme et ça fait peur, tant tous les responsables semblent désemparés, et perdus. Ca donne envie d’attendre, de se faire tout petit, de ne pas s’impliquer.
Cruel silence, que celui de l’opposition. Le MoDem, « opposition constructive » ? Pas plus que le PS, en ce moment. La majorité, elle, défend des projets indéfendables sur la scène internationale. Pathétique, politicien, peut-être.
Rien de nouveau sous le Soleil, donc, hormis du rafistolage budgétaro-financier.
Il y a des moments en politique, où l’on ne sait pas trop où on va, mais on y va. De nos jours, il semblerait qu’on ne sache pas trop quoi attendre, mais on attend !
Alors me revoilà. Je vais petit à petit, sans doute pas trop vite, me remettre à écrire. Je ne sais pas trop quoi, ce qui me passera par la tête. Mais à vrai dire, la politique, pas plus que l’économie, ne m’inspirent, en ce moment. Je les trouve – pardon, c’est facile – assez pitoyables.
Ben